J'prends un bain de foule au milieu d'une colonie de nombrils
Est-ce un air qu'ils se dessinent ou est-ce que la bêtise est indélébile ?
Ça pue l'égocentrisme à en devenir indécent
Des claques se sont sans doute égarées en milieu adolescent
Ça sort en bande pour se donner une consistance urbaine
Insignifiant et mal accompagné c'est bien la double peine
Ça prend beaucoup d'espace, souvent réfléchit à la place des autres
Jésus crie au détriment des tympans des apôtres
Vous avez chié sur mon enfance, violé mon innocence
Nourrit les sombres pensées, bercées par l'indécence
Je suis devenu tout ce que j’avais toujours juré de combattre
Mettez fin au calvaire : venez plutôt m’abattre
Je vous déteste, je vous hais, je vous dégueule, je vous conchie
Parasites cancérigènes sujets idoines à l’euthanasie
Collabos de la médiocrité à l’origine de ma haine
Retournez sucer en 45, rotez des Volkswagen
Légende de Metz encore reconnue, le mec pas sympa du Palace
D’ici j’vous regarde remuer vos carcasses, incapable de trouver ma place
et j’perds toujours un peu d’amour propre chaque fois que je me force a plier le genou
Là où les saints d’esprit deviennent fous à trop vouloir devenir comme vous
Et je ressens rien pour toi. T’es pas un cas à part, chérie
Mon coeur bat pas plus loin qu’au jour le jour : survie
Viens pas pleurer sur tes problèmes de merde en demandant à qui la faute
Je me supporte à peine moi-même, n’attends pas de moi que j’aime les autres
Violence gratuite, projet vague, lendemain de cuite, envies de frag,
Pas d’faux semblants, visage sans masque, pas d’sentiments, le coeur est flasque
Mauvaises journées, sans déguisement, gueule enfarinée, regard fuyant,
Briser la glace, tout foutre en l’air, chatouiller Atlas, retourner la Terre,
Impersonnel, trajectoire floue, récrire les règles, surjoue, déjoue,
Fictionnel, la peine en proue, l’originelle peur enfonce le clou,
Fantôme, habitude, symptômes, inquiétude, Axiome absurde, binôme, plénitude,
Perte de repères, automates bancales, feindre, avoir l’air, stigmate musical
Tellement autocentré que tu ne maîtrises plus même les bases
Dire "bonjour" avec un sourire va savoir où ça vous dépasse
T'es tellement pas fini qu'il faudrait tout reprendre à zéro
Tu as cru te différencier tu n'es qu'un simple numéro
Un cerveau atrophié, t'as pas évolué depuis l'enfance
Tu veux nous soulager tu peux nous épargner ta descendance
Pas de chance tu perds ton temps à contempler les élites
Tu as confondu le mérite et la façon de sucer des bites
Tranchez vous les veines j’injecterais moi même le cyanure
Vivre et devoir vous tolérer reste de toutes la pire des tortures
Vasectomie en série coupons le robinet à la source
L’Apocalypse tant redoutée a débuté dans vos bourses
Le génocide de la connerie est une entreprise infinie
Si vous aviez un soupçon d’honneur vous béniriez le hara kiri
Les pensées morbides et les tourments m’attirent vers le gouffre
J’étends mes ailes noires... laisse derrière moi une trainée de souffre.
Marée d’incompris, pensées futiles, rien à l’esprit, vengeances infantiles,
Lavoir pour linge sale, déconfiture, Savoir pour mettre mal, détruire l’imposture,
Effacer l’ardoise, noircir le Tableau, combattre l’emphase, les délires mégalos,
Imposer le respect, détruire les icônes, la mort des idées, l’oeil du cyclone,
Bandoulière, brassard, drapeaux, territoire, horloge interne,
Espace vital, nappes d’énergie, hommes de paille, la peur en berne,
L’ignorance, les couleurs, les formes, le jour, les sentinelles,
Les raisons qu’j’ai d’vous détester ma haine les porte toutes en elle.
Mi-Ermite pour pas vous côtoyer, Mi-alcoolique quand je suis de sortie
On peut parler, presque se comprendre, chaque fois que je bois pour tout oublier
même les meilleurs d'entre vous, tôt ou tard, j’vais finir par les haïr
Quand ils viendront faire tout le contraire de ce pourquoi je les aimais au départ
Parce que je vous aimais au départ, je vous aimais au départ
Avant qu’tu partes pisser sur ces trucs auxquels j'avais bêtement envie de croire
et les connards sont tous des sales cons qui croient que les autres sont tous des connards
Et y’a que dans le miroir que je vois de la haine le soir, voilà la fin de l'histoire
credits
from Ceux qui croivent,
released March 28, 2015
Instru : Télémaque
Paroles : Spitch, Télémaque, Dante, 22
Enregistré, Mixé, Masterisé par Cadillac Prod
The great Josiah the Gift returns with a dozen hard-hitting songs that pair punchy bars with euphoric, soul-informed production. Bandcamp New & Notable Oct 2, 2022